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n°73

Comportement suicidaire & influence des facteurs sociocognitifs et de la demande d’aide

retour au n°73 "Quelle prévention du suicide ?"


Auteur(s) :

Alexandre REYNDERS (Chercheur) & Chantal van AUDENHOVE (Directeur) LUCAS (centre de recherche interdisciplinaire dans le domaine des soins et bien-être), KULeuven


Résumé :

Chaque année, en Wallonie, environ 700 personnes décèdent suite à un suicide. Cela correspond en moyenne à deux suicides par jour. Ces chiffres placent la Wallonie en tête de peloton par rapport à la Flandre et les Pays-Bas. L’étude présentée briévement ici tente de comprendre ces variations régionales en éclairant les relations qui existent entre suicide, demande d’aide, formelle et informelle, et influence des facteurs sociocognitifs tels la connaissance des services de santé mentale ou la stigmatisation autour des troubles psychiques


Mots-clés :

Suicide, demande d’aide, santé mentale, stigmatisation, facteurs sociocognitifs


Extraits :

(...) En 2011, une équipe de recherche de l’Université catholique de Louvain (KUL) a mené sous l’autorité du professeur Chantal Van Audenhove une étude portant sur l’influence des facteurs sociocognitifis et de la recherche d’aide sur le comportement suicidaire1. Cette étude, destinée à éclairer les différences régionales en la matière entre la Wallonie, la Flandre et les Pays-Bas, était financée par La Wallonie (Santé, Affaires sociales et Egalité des chances) et a été coordonnée par l’Association régionale de Guidance et de Santé (AIGS), association liégeoise connue pour son implication dans le domaine de la santé mentale. (...) La finalité de la recherche est d’expliquer les différences de taux de suicide entre la Wallonie, la Flandre et les Pays-Bas. Sur base de l’étude de la littérature, nous avons identifié quatre axes de questionnement majeurs, croisant facteurs de risque et facteurs de protection. Premièrement, les troubles psychiques, pensées et comportements suicidaires apparaissent-ils plus souvent en Wallonie qu’en Flandre et aux Pays-Bas ? Deuxièmement, les Wallons cherchent-ils moins d’aide pour ces facteurs de risque que les Flamands ou les Néerlandais ? Troisièmement, peut-on expliquer les différences dans la recherche d’aide en Wallonie, en Flandre et aux Pays-Bas par des facteurs sociocognitifs comme les attitudes, la stigmatisation ou la connaissance des offres de soins ? Quatrièmement, les Wallons ont-ils une attitude plus tolérante par rapport au suicide que les Flamands et les Néerlandais ? (...)

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