n°102
Pour une sociologie des émotions dans le travail social : un travail social également réparti dans les foyers de l’enfance
retour au sommaire du n°102 "Les émotions dans le travail social : frein ou tremplin ?"
Auteur(s) :
Charlène CHARLES
Docteure en sociologie, Maîtresse de conférences, Université Paris-est Créteil Val de Marne (LIRTES)
Premières lignes :
En France, il est de plus en plus fréquent que des institutions fassent appel à des agences d’intérimaires pour renforcer momentanément leurs équipes. A partir d’une enquête ethnographique menée auprès d’éducateurs de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), cet article montre comment les intérimaires du social se voient soumis à des contraintes particulières qui rendent leur travail d’accompagnement et la charge émotionnelle qui en découle particulièrement lourds, intenses. Ils y répondent par de nouvelles formes de gestion et de contrôle du travail émotionnel, qui les amènent à dévier de la norme de « bonne distance » et alimentent voire justifient la disqualification de ces travailleurs précaires.
Mots-clés : Emotions, surcharge émotionnelle, travail social précaire, externalisation, norme émotionnelle
- 4 numéros qui se suivent
- Prix préférentiel au numéro
- Frais d’envoi gratuits !
titre
Quelle « désinstitutionnalisation » ? Pour une approche politique des institutions
Article issu du n°71 "Institution, alternatives : faut-il choisir ? Auteur(s) : DELRUELLE Edouard Professeur de philosophie politique à l’Université de Liège - Directeur adjoint du Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme Résumé : Pour s’engager dans une réelle (...)